Le rapport technique vise à fournir un résumé des renseignements scientifiques et techniques importants concernant les activités d’exploration, de développement et de production sur un terrain minier qui est important pour l’émetteur.
Le contenu du rapport technique NI 43-101 repose sur toutes les données disponibles qui sont pertinentes au projet pour lequel il est déposé.
Le rapport inclut :
- Une page de titre : indiquant le titre du rapport technique, l’emplacement du projet minier, le nom et le titre professionnel de chacune des personnes qualifiées et la date d’effet du rapport technique.
- Une page de signature : située au début ou à la fin, signée conformément à l’article 5.2 de la règle. La date d’effet du rapport et la date de signature doivent y figurer.
- Une table des matières : énumérant les sections, les figures et les tableaux.
La norme impose une structure relativement rigide, comportant 27 rubriques pour un rapport en français (24 en anglais). Toutes ne sont pas obligatoires : elles ne doivent être complétées que si les données nécessaires sont disponibles.
Liste des rubriques (version française)¶
1. Résumé¶
Cette section résume les informations clés du rapport technique: la description détaillée du terrain et de sa localisation, les propriétaires du projet, ainsi que le cadre géologique et la minéralisation présente. Il fournit également un état d’avancement des travaux d’exploration, de développement et d’exploitation, ainsi que les estimations des ressources et réserves minérales. Enfin, le rapport inclut les conclusions et recommandations de la personne qualifiée, qui évalue la viabilité du projet et propose des étapes futures.
2. Introduction¶
Cette section présente les éléments suivants : l’émetteur et le destinataire du rapport technique ; le mandat confié ainsi que l’objectif pour lequel le rapport a été rédigé ; les sources des informations et des données contenues dans le rapport ou utilisées pour sa préparation, avec des références si nécessaire ; et les détails concernant la visite du terrain par chaque personne qualifiée, ou, le cas échéant, les raisons pour lesquelles la visite n’a pas pu être réalisée.
3. Recours à d’autres experts¶
Présentation des contributions d’experts externes ou d’autres professionnels impliqués dans l’analyse ou la rédaction du rapport.
4. Description et emplacement du terrain¶
Cette section présente des informations clés sur le terrain, telles que sa superficie, son emplacement géographique précis, le type de titre minier (claim, permis, concession) ainsi que les détails associés (nom, numéro). Elle décrit également les droits de l’émetteur sur le terrain, incluant les droits de surface, d’accès, les obligations pour conserver les droits et la date d’expiration des titres. En outre, elle aborde les modalités des redevances et autres charges éventuelles, les obligations environnementales, les permis nécessaires pour les travaux projetés, ainsi que les risques et facteurs pouvant affecter l’accès au terrain et la réalisation des travaux.
5. Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et géographie physique¶
Cette section décrit plusieurs aspects importants du terrain, y compris sa topographie, son altitude et la végétation présente. Elle précise les voies d’accès disponibles pour rejoindre le site, ainsi que la proximité du terrain par rapport à une agglomération et les moyens de transport accessibles. Selon la pertinence pour le projet minier, elle aborde également le climat et la durée de la saison d’exploitation. De plus, si cela est pertinent pour le projet, elle traite de la suffisance des droits de surface pour l’exploitation minière, des besoins en électricité et en eau, ainsi que de leur provenance, du personnel minier nécessaire, des aires de stockage des stériles et des résidus, des zones de lixiviation en tas et des sites potentiels pour l’usine de traitement.
6. Historique¶
Cette section décrit plusieurs éléments liés à l’historique du terrain, notamment les propriétaires antérieurs et les changements de propriété. Elle inclut également des informations sur les travaux d’exploration et de développement réalisés par les anciens propriétaires ou exploitants, en précisant le type, le montant, la quantité, ainsi que les résultats généraux de ces travaux. En outre, elle présente les estimations historiques importantes des ressources minérales et des réserves minérales, conformément aux exigences de l’article 2.4 de la règle. Enfin, elle mentionne toute production obtenue du terrain. Il est important de noter que si des travaux ont été réalisés en dehors des limites actuelles du terrain, une distinction claire doit être faite entre ces travaux et ceux effectués sur le terrain couvert par le rapport.
7. Contexte géologique et minéralisation¶
Cette section doit décrire la géologie régionale et locale du terrain, en incluant des informations sur les formations géologiques environnantes et spécifiques au site. Il faut également préciser les zones minéralisées importantes trouvées sur le terrain, en résumant la lithologie des épontes (roches environnantes), ainsi que les contrôles géologiques qui influencent la minéralisation. L’analyse doit inclure la longueur, la largeur, la profondeur et la continuité de la minéralisation, en détaillant son type, son caractère (par exemple, sulfureux, aurifère, etc.) et sa distribution géographique dans la zone étudiée.
8. Types de gîtes minéraux¶
Cette section doit décrire les types de gîtes minéraux étudiés lors des travaux de prospection ou d’exploration. Il convient de préciser la nature des gîtes (par exemple, or, cuivre, zinc, argent, etc.), leurs caractéristiques géologiques spécifiques et les formations géologiques associées. En outre, il faut décrire le modèle géologique ou les concepts géologiques appliqués dans la prospection, tels que les structures géologiques, la minéralisation ou les processus géologiques qui sont supposés contrôler la formation des gîtes minéraux. Ce modèle géologique sert de base au programme d’exploration, orientant les méthodes et techniques utilisées pour localiser et caractériser les ressources minérales présentes sur le terrain.
9. Travaux d’exploration¶
Cette section décrit brièvement les travaux d’exploration réalisés, à l’exception du forage, par l’émetteur ou pour son compte. Elle couvre les méthodes utilisées (levés, prospection), les techniques d’échantillonnage (incluant la qualité et la représentativité des échantillons), ainsi que l’emplacement, la densité et la superficie des échantillons. Les résultats significatifs de ces travaux sont présentés avec une interprétation détaillée. Si des résultats d’exploration antérieurs sont mentionnés, une distinction claire entre les travaux passés et ceux réalisés par l’émetteur est faite.
10. Forage¶
Cette section décrit le forage effectué sur le terrain, y compris les méthodes utilisées et un résumé des résultats pertinents. Elle aborde également les facteurs pouvant affecter l’exactitude et la fiabilité des résultats, tels que ceux liés à l’échantillonnage et à la récupération. Pour les terrains en phase préliminaire, elle précise l’emplacement, l’azimut, l’inclinaison des forages ainsi que la profondeur des intervalles échantillonnés. Si l’orientation de la minéralisation est connue, la relation entre la longueur de l’échantillon et l’épaisseur réelle de la minéralisation est fournie. En cas d’intersection de faible teneur avec des intervalles à teneur plus élevée, ces résultats sont détaillés. Si des résultats de forages antérieurs sont inclus, une distinction claire entre les forages effectués par l’émetteur et les anciens exploitants est faite.
11. Préparation, analyse et sécurité des échantillons¶
Cette section fournit des détails sur la préparation et l’analyse des échantillons recueillis. Elle inclut les méthodes de préparation des échantillons, ainsi que les mesures de contrôle de qualité appliquées avant leur envoi à un laboratoire. Elle décrit les procédés utilisés pour fendre et réduire les échantillons, ainsi que les mesures de sécurité mises en place pour garantir la validité et l’intégrité des échantillons. Les informations pertinentes concernant les méthodes d’analyse de la teneur et autres analyses sont fournies, en mentionnant les laboratoires impliqués, leur certification par un organisme de normalisation si applicable, et la relation entre le laboratoire et l’émetteur. Cette section résume également les procédures de contrôle de la qualité suivies, ainsi que les mesures d’assurance de la qualité mises en œuvre pour garantir un niveau de fiabilité satisfaisant des données collectées. Enfin, l’opinion de l’auteur sur l’adéquation des procédés de préparation et d’analyse, ainsi que des mesures de sécurité, est présentée.
12. Vérification des données¶
Cette section décrit les étapes suivies par la personne qualifiée pour vérifier les données présentées dans le rapport technique. Elle inclut les procédés de vérification des données appliqués, tels que l’examen des sources, la comparaison avec d’autres jeux de données ou la validation des résultats à l’aide de techniques appropriées. Les limites de la vérification, ou l’absence de vérification, sont également mentionnées, accompagnées des raisons expliquant pourquoi certaines données n’ont pas été vérifiées. Enfin, l’avis de la personne qualifiée sur l’adéquation des données pour les besoins du rapport technique est fourni, notamment en termes de qualité, de fiabilité et de pertinence des informations pour les conclusions et recommandations du rapport.
13. Essais de traitement des minerais¶
Si des analyses d’essais de traitement des minerais ou d’essais métallurgiques ont été réalisées, cette section décrit la nature et l’étendue des procédés d’essai, en résumant les résultats pertinents obtenus. Elle fournit également les bases des hypothèses ou prévisions concernant les taux de récupération estimés, en expliquant les raisonnements utilisés. Si les informations sont disponibles, la représentativité des échantillons par rapport aux différents types et styles de minéralisation ainsi qu’à l’ensemble du gîte ou du gisement est précisée. Enfin, la section mentionne tout facteur de traitement ou élément délétère, connu ou suspecté, qui pourrait affecter de manière significative le potentiel d’extraction rentable des minerais.
14. Estimations des ressources minérales¶
Le rapport technique relatif aux ressources minérales doit respecter plusieurs obligations pour assurer la transparence et la rigueur de l’estimation. Il doit notamment fournir des informations suffisantes sur les hypothèses clés, les méthodes et les paramètres utilisés dans l’estimation des ressources minérales, de manière à permettre à un lecteur raisonnablement informé de comprendre les bases de l’estimation et son processus de réalisation. Il doit également se conformer aux exigences de la norme, y compris celles des articles 2.2, 2.3 et 3.4. Lorsque des ressources minérales contenant plusieurs produits sont exprimées en équivalent métal ou minéral, le rapport doit détailler la teneur de chaque métal ou minéral, ainsi que les cours, les taux de récupération et tout autre facteur de conversion pertinent utilisés. De plus, le rapport doit fournir une description générale des facteurs environnementaux, des permis, des titres de propriété, des questions juridiques, fiscales, politiques ou sociopolitiques, ou de tout autre élément pertinent qui pourrait influencer de manière significative les estimations des ressources minérales. Enfin, lorsqu’une quantité et une teneur sont indiquées, elles doivent être arrondies pour signifier qu’il s’agit d’une estimation approximative. Si plusieurs scénarios de teneur de coupure sont présentés, le scénario de base ou privilégié doit être mis en avant, et toutes les estimations doivent répondre au critère de la perspective raisonnable d’extraction rentable.
15. Estimations des réserves minérales¶
Le rapport technique relatif aux réserves minérales doit respecter plusieurs obligations pour garantir la transparence et la rigueur dans l’estimation. Il doit fournir suffisamment d’informations et de détails sur les hypothèses clés, les méthodes et les paramètres utilisés, permettant ainsi à un lecteur raisonnablement informé de comprendre comment les ressources minérales ont été converties en réserves minérales. Le rapport doit également se conformer aux exigences d’information prévues par la règle, y compris les articles 2.2, 2.3 et 3.4. Lorsqu’une teneur de réserves minérales contenant plusieurs produits est déclarée en équivalent métal ou minéral, le rapport doit spécifier la teneur de chaque métal ou minéral, ainsi que les cours, les taux de récupération et tout autre facteur de conversion pertinent utilisé pour estimer la teneur de l’équivalent métal ou minéral. Enfin, il doit décrire dans quelle mesure des facteurs miniers, métallurgiques, liés aux infrastructures ou aux permis, ou d’autres facteurs pertinents, peuvent influencer de manière importante les estimations des réserves minérales.
16. Méthodes d’exploitation¶
Les méthodes d’exploitation actuelles ou envisagées doivent être décrites de manière à fournir une vue d’ensemble de leur pertinence et de leur adéquation avec les ressources ou réserves minérales disponibles. Il est essentiel de résumer les renseignements ayant permis d’évaluer la susceptibilité, réelle ou potentielle, des ressources ou réserves aux méthodes d’exploitation envisagées. Les éléments suivants peuvent être inclus :
- Paramètres géotechniques et hydrologiques : Ces facteurs doivent être pris en compte dans la conception et l’élaboration des plans de mines ou de fosses. Ils incluent la stabilité des pentes, la gestion des eaux souterraines et de surface, ainsi que les conditions de terrain pouvant influencer la méthode d’exploitation choisie.
- Taux de production et durée de vie de la mine : Le rapport doit indiquer les taux de production prévus, la durée de vie estimée de la mine, ainsi que les dimensions des unités minières. Les facteurs de dilution minière doivent également être précisés pour comprendre l’impact sur la quantité et la qualité des ressources extraites.
- Travaux nécessaires : Il est important de détailler les travaux de décapage, le développement souterrain et le remblayage requis pour l’exploitation, afin de garantir une gestion adéquate des ressources et des infrastructures.
- Parc de véhicules et équipements miniers : Le rapport doit décrire les équipements nécessaires pour l’exploitation, y compris les types de véhicules, de machines de forage, de concassage, et d’autres outils nécessaires à l’opération minière.
Ces éléments sont cruciaux pour évaluer la faisabilité technique des méthodes d’exploitation envisagées, et leur précision augmente à mesure que l’on progresse dans les études économiques et techniques.
17. Méthodes de récupération¶
Les renseignements sur les résultats des essais ou les résultats d’exploitation concernant le degré de récupération de la composante ou du produit de valeur et la susceptibilité de la minéralisation aux méthodes de traitement envisagées doivent être fournis de manière détaillée. Ces éléments permettent d’évaluer l’efficacité des méthodes de traitement et la rentabilité du projet minier. Les informations suivantes peuvent être incluses :
- Description ou schéma de production de l’usine de traitement : Il est essentiel de décrire la conception générale de l’usine de traitement, que ce soit une installation actuelle ou envisagée. Cela inclut le type de procédé utilisé (par exemple, flottation, lixiviation en tas, traitement par gravité, etc.) ainsi que les principales étapes du traitement du minerai. Un schéma de production, si disponible, peut aider à visualiser les différentes étapes du processus.
- Plan de l’usine et caractéristiques techniques des équipements : Le plan de l’usine doit être détaillé, incluant la disposition des équipements, les circuits de traitement, les zones de stockage, et les infrastructures liées. Les caractéristiques techniques des équipements, tels que les broyeurs, les concentrateurs, les filtres, ou les réacteurs chimiques, doivent également être précisées pour évaluer leur adéquation aux besoins du projet.
- Besoins en énergie, eau et matières de traitement : Une évaluation des besoins en énergie (électricité, gaz, etc.), en eau (pour le traitement et l’épuration des effluents), et en matières de traitement (réactifs chimiques, agents de flottation, etc.) doit être incluse. Cela permet de comprendre les ressources nécessaires pour faire fonctionner l’usine et d’évaluer l’impact environnemental du projet.
Ces éléments sont importants pour déterminer la viabilité technique et économique de l’exploitation minière, et pour s’assurer que l’infrastructure et les ressources nécessaires sont suffisantes pour soutenir le projet à long terme.
18. Infrastructures du projet¶
Présenter un résumé des besoins en infrastructure et en logistique du projet, incluant, le cas échéant, les routes, les voies ferrées, les installations portuaires, les barrages, les haldes, les stocks de réserves, les zones de lixiviation, l’évacuation des stériles, les besoins en énergie et les pipelines.
19. Études de marché et contrats¶
Présenter les informations disponibles sur les marchés pour la production de l’émetteur, y compris les modalités des mandats conclus. Expliquer les études et analyses effectuées, telles que les études de marché, les projections des prix des produits, les évaluations de produits, les stratégies d’entrée sur le marché et les exigences techniques. Confirmer que la personne qualifiée a examiné ces études et que les résultats soutiennent les hypothèses du rapport technique. Mentionner les contrats importants nécessaires au développement du terrain, tels que ceux liés à l’exploitation, au traitement, à la fonderie, à l’affinage, au transport, à la vente et à la couverture. Indiquer les contrats déjà conclus et ceux en négociation, et préciser si leurs modalités correspondent aux normes du secteur.
20. Études environnementales, permis et conséquences sociales¶
Décrire les renseignements disponibles concernant les permis et les facteurs environnementaux, sociaux ou liés à la collectivité se rapportant au projet. Les éléments suivants peuvent être inclus :
- Résumé des études environnementales : Un résumé des résultats des études environnementales effectuées, le cas échéant, ainsi qu’une description des questions environnementales connues susceptibles d’avoir une incidence importante sur la capacité de l’émetteur d’extraire les ressources minérales ou les réserves minérales.
- Plans de gestion des résidus et de l’eau : Les besoins et les plans en matière d’évacuation des résidus et des stériles, de surveillance du site et de gestion de l’eau, tant au cours de l’exploitation qu’après la fermeture de la mine.
- Permis nécessaires : Les permis requis pour le projet, l’état de toute demande de permis et toute exigence connue quant aux cautionnements d’exécution ou de remise en état à déposer.
- Exigences sociales ou communautaires : Une description de toute exigence ou plan en matière sociale ou concernant la collectivité, ainsi que l’état des négociations ou des ententes avec les collectivités locales, le cas échéant.
Fermeture de la mine : Une description des exigences et des coûts liés à la fermeture de la mine, y compris la réhabilitation et la remise en état.
21. Coûts d’investissement et coûts opérationnels¶
Fournir un résumé des estimations des coûts d’investissement et des coûts opérationnels, en présentant les principales composantes sous forme de tableau. Expliquer et justifier la base sur laquelle ces estimations ont été établies.
22. Analyse économique¶
L’analyse économique du projet doit présenter les principales hypothèses utilisées et justifier les prévisions de trésorerie annuelles basées sur les réserves ou ressources minérales, accompagnées d’un calendrier de production couvrant la durée de vie du projet. Elle doit inclure des indicateurs financiers tels que la valeur actualisée nette (VAN), le taux de rendement interne (IRR) et le délai de récupération de l’investissement. De plus, un résumé des impôts, taxes, redevances et autres contributions applicables doit être fourni, ainsi que des analyses de sensibilité aux variations des prix des produits, des teneurs, des coûts d’investissement et des coûts opérationnels.
23. Terrains adjacents¶
Le rapport technique peut inclure des informations sur un terrain adjacent si elles sont publiées par le propriétaire ou l’exploitant du terrain, avec la source clairement indiquée. Le rapport doit préciser que la personne qualifiée n’a pas vérifié l’exactitude des informations, qu’elles ne sont pas nécessairement représentatives de la minéralisation du terrain principal, et distinguer clairement ces données de celles concernant le terrain principal. Les estimations historiques de ressources ou réserves doivent également être communiquées conformément à la règle applicable.
24. Autres données pertinentes¶
Cette section doit inclure toute information ou explication supplémentaire nécessaire pour garantir sa clarté et éviter toute ambiguïté ou tromperie, assurant ainsi qu’il soit compréhensible pour le lecteur.
25. Interprétation et conclusions¶
Cette section résume les interprétations et résultats clés, en mettant en évidence les risques et incertitudes qui pourraient affecter la fiabilité des données d’exploration, des estimations des ressources ou des résultats économiques prévus. Il doit également décrire l’impact de ces risques sur la viabilité économique du projet. Les conclusions de la personne qualifiée doivent être clairement présentées.
26. Recommandations¶
Cette section doit préciser les programmes de travaux recommandés, avec un détail des coûts pour chaque phase. Si les travaux sont réalisés en plusieurs phases successives, chacune doit permettre de prendre une décision avant de passer à la suivante. Les recommandations ne doivent pas dépasser deux phases et doivent préciser si le passage à la phase suivante dépend des résultats positifs de la phase précédente. Si aucune recommandation significative ne peut être faite, cela doit être expliqué, notamment dans le cas de projets en développement ou en production où les principales études sont terminées.
27. Références¶
Cette section fourni la liste détaillée de toutes les sources citées dans le rapport technique.
Remarques finales¶
Les sections 1 à 14 et 23 à 27 sont obligatoires dans tous les rapports techniques, car elles contiennent des informations disponibles quel que soit le stade du projet (exploration, préfaisabilité, exploitation). Les sections 15 à 22, quant à elles, dépendent de l’avancement du projet. En phase exploratoire, il est possible qu’aucune information ne soit encore disponible concernant les études économiques ou géométallurgiques. Il est donc normal que ces informations ne soient pas divulguées, puisqu’elles n’existent tout simplement pas à ce stade.