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Principes généraux


Stratégie de modélisation (cas 2D)

  1. Calculer les variogrammes directionnels selon différentes directions (ex. 0°, 45°, 90°, 135°) ainsi que le variogramme omnidirectionnel (i.e. sans tenir compte de la direction).
    La géologie peut apporter une information précieuse dans le choix des directions et la présence ou non d’anisotropies.

  2. Vérifier les critères suivants :

    • N(h)30N(h) \geq 30
    • h<dmax/2h < d_{\text{max}}/2
  3. Si nécessaire, augmenter la tolérance angulaire ou le pas de calcul de façon à augmenter N(h)N(h).

  4. Déterminer s’il y a anisotropie (différences de palier ou de portées qui ne peuvent raisonnablement être imputées à des fluctuations aléatoires du variogramme).
    Une bonne méthode consiste d’abord à ajuster le variogramme omnidirectionnel et de vérifier si ce modèle est acceptable pour les différents variogrammes directionnels.
    L’effet de pépite et le palier en particulier devraient être estimés à l’aide du variogramme omnidirectionnel et gardés constants lors de l’ajustement des variogrammes directionnels.
    Si les paliers changent d’une direction à l’autre, on peut soit essayer de modéliser une anisotropie zonale, soit adopter un palier compromis, surtout si l’ajustement est adéquat à courte distance.

  5. Procéder à l’ajustement d’un modèle anisotrope ou isotrope selon le cas (habituellement par essai et erreur, bien que l’on puisse aussi obtenir ces ajustements de façon automatique par régression — pondérée, et souvent, non-linéaire).

  6. Chercher à respecter la règle de la parcimonie : adopter les modèles les plus simples possibles qui permettent un ajustement adéquat.
    Comparer des modèles concurrents à l’aide de la technique de validation croisée.


Notes complémentaires